Questions courantes concernant l'immunothérapie du cancer

L'immunothérapie est une modalité de traitement qui vise à renforcer le système immunitaire de l'organisme afin de lui permettre de mieux identifier et combattre les cellules cancéreuses. 

Contrairement aux traitements conventionnels du cancer tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie, qui visent généralement à détruire directement les cellules cancéreuses, l'immunothérapie utilise les défenses naturelles de l'organisme pour combattre le cancer. Pour ce faire, des médicaments ou des substances biologiques sont utilisées pour activer ou moduler le système immunitaire de manière ciblée afin qu'il puisse s'attaquer plus efficacement au cancer.

Si vous le souhaitez, regardez la vidéo «Comment agit mon immunothérapie?»

La durée de l'immunothérapie dépend de différents facteurs, notamment le type et le stade de votre cancer, la réaction de votre organisme au traitement, ainsi que différents aspects de votre état de santé individuel et les calendriers de traitement convenus avec votre équipe médicale.

Certaines immunothérapies sont administrées à intervalles réguliers pendant une certaine période, par exemple pendant un an. Dans d'autres cas, l'immunothérapie doit être utilisée à plus long terme, parfois pendant plusieurs années, en particulier avec les types de cancer qui sont considérés comme des maladies chroniques.

Il est important de discuter du déroulement du traitement et de ses éventuelles modifications ou adaptations avec votre équipe soignante. Cette dernière peut vous fournir des informations sur la durée prévue de l'immunothérapie et le calendrier de traitement en fonction de votre situation spécifique.

En cas de cancer, vous êtes généralement accompagné(e) par une équipe soignante pluridisciplinaire. La collaboration de ces spécialistes permet de prendre en charge non seulement les aspects médicaux de votre maladie, mais également vos besoins émotionnels, psychologiques et sociaux.

Votre équipe soignante peut comprendre des spécialistes des domaines médicaux suivants:

Oncologie
(oncologie médicale générale ou spécialisée)
Les oncologues sont chargés de s'assurer que vous recevez des soins complets et de grande qualité, adaptés à vos besoins individuels et à votre forme de cancer spécifique. Ils vous accompagnent et vous soutiennent à chaque étape de la maladie, du diagnostic au suivi, en passant par le traitement.

Pathologie
La tâche principale des pathologistes consiste à analyser des échantillons de tissu pour diagnostiquer le cancer et identifier son type, son stade et ses caractéristiques particulières (mutations), ainsi que fournir des informations sur l'agressivité de la tumeur. Ces informations peuvent être utilisées pour mettre au point un plan de traitement personnalisé. 

Radiologie
La radiologie englobe les examens d'imagerie tels que la radiographie, la tomodensitométrie (TDM), l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomographie par émission de positons (TEP). Les clichés sont interprétés par les radiologues et fournissent des informations précieuses concernant l'emplacement, la taille et l'étendue de la tumeur ainsi que d'éventuelles métastases dans d'autres régions du corps.

Radio-oncologie
Les radio-oncologues sont spécialisés dans la radiothérapie du cancer. Leur mission principale consiste à utiliser des radiations très puissantes et ciblées pour détruire les cellules cancéreuses ou limiter leur croissance tout en préservant les tissus sains. Ils élaborent des plans de radiothérapie personnalisés adaptés à vos besoins spécifiques et contrôlent la progression du traitement pour obtenir des résultats optimaux.

Chirurgie
Les chirurgiens jouent un rôle essentiel dans le traitement du cancer, en particulier au stade précoce, en éliminant chirurgicalement les tumeurs et les tissus atteints. Ils sont chargés de confirmer le diagnostic par biopsie, d'effectuer une résection de la tumeur pour éliminer les tissus cancéreux, d'exciser les ganglions lymphatiques atteints afin d'évaluer le stade du cancer ainsi que d'effectuer des interventions préventives en cas de risque de cancer élevé. En cas de cancer avancé, la chirurgie a essentiellement une fonction complémentaire, car l'intervention chirurgicale seule ne permet généralement plus de contrôler la maladie ni de la guérir.  

Soins spécialisés
Les soignants spécialisés conseillent et expliquent, supervisent et administrent les traitements, apportent une aide en cas d'effets secondaires, coordonnent et veillent à assurer les meilleurs soins et le meilleur encadrement pendant tout le déroulement de la maladie. 

Psycho-oncologie
La mission principale des spécialistes en psycho-oncologie consiste à vous apporter, ainsi qu'à vos proches, un soutien psychologique afin de vous aider à surmonter les défis émotionnels, sociaux et existentiels liés à la maladie. Ils vous aident ainsi à faire face à l'anxiété, à la dépression et au stress, à améliorer la qualité de vie et à mettre en place des stratégies d'adaptation. 

Services sociaux
Les tâches des travailleurs sociaux consistent à aider à faire face aux charges financières, à faire appel à des programmes d'assistance et à des ressources pour vous et votre famille, à coordonner les prestations de soins et à prodiguer des conseils et un soutien émotionnel. En outre, les travailleurs sociaux offrent une assistance lors de la planification du retour après le traitement et aident à faire face aux changements de la vie qui peuvent être dus au cancer. 

Médecine complémentaire
La médecine complémentaire complète la thérapie conventionnelle par le biais d'approches telles que l'acupuncture, la phytothérapie et les techniques de relaxation qui permettent de soulager les symptômes, d'améliorer la qualité de vie et de réduire les effets secondaires du traitement du cancer. Son objectif est d'offrir une prise en charge holistique et de promouvoir le bien-être pendant le déroulement de votre maladie. Veuillez informer votre équipe soignante si vous souhaitez suivre ou suivez déjà un traitement de médecine complémentaire. 

Conseil diététique
Les diététiciens vous aident à adapter votre alimentation à vos besoins spécifiques pendant la maladie. Ils donnent des conseils personnalisés pour faire face aux effets secondaires tels que la perte d'appétit, les nausées, les modifications du goût ou la perte de poids involontaire, qui peuvent accompagner fréquemment le traitement du cancer. Grâce à une alimentation adaptée, le conseil diététique peut contribuer à optimiser l'apport énergétique, à prévenir les carences nutritionnelles, à renforcer l'immunité et à favoriser le rétablissement et améliorer la qualité de vie.

Dans la plupart des cas, vous pouvez recevoir votre immunothérapie en ambulatoire. Cela signifie que vous passez quelques heures, voire une journée au maximum, au cabinet médical ou à l'hôpital pour le contrôle et l'administration du traitement et que vous pouvez ensuite rentrer chez vous dans votre environnement familier.

L'administration d'une immunothérapie peut varier selon le type de médicament et de cancer. Elle est souvent administrée en perfusion intraveineuse. Certains médicaments sont administrés par une injection directement dans les tissus de la tumeur. 

• Perfusion intraveineuse
  Lors d'une perfusion intraveineuse, le médicament est administré à l'aide d'une fine aiguille dans une veine du bras ou à l'aide d'un cathéter veineux central.
• Injection sous-cutanée (sous la peau)
  Certains médicaments d'immunothérapie sont administrés par injection sous-cutanée, sous la peau du ventre, de la cuisse ou du haut du bras.
• Injection intratumorale
  Dans le cadre de certaines immunothérapies du cancer, le médicament est directement injecté dans la tumeur pour activer le système immunitaire de manière ciblée.

Votre équipe soignante vous expliquera précisément quel type d'immunothérapie vous recevrez et comment elle sera administrée.

Il existe différentes immunothérapies, qui sont administrées par perfusion intraveineuse ou en injection. Le temps de préparation et la durée de l'administration peuvent varier selon le traitement prescrit. 

Prévoyez ce qui suit:

Vous discuterez de votre état de santé avec votre équipe soignante au début de la séance de traitement. Le médecin vous examinera et vérifiera que l'immunothérapie peut être administrée sur la base des résultats actuels des analyses de laboratoire et des examens.

Vous recevrez l'immunothérapie en perfusion intraveineuse, pendant une durée comprise entre 30 minutes et plusieurs heures en fonction de la prescription. Vous serez sous surveillance étroite pendant cette période. Si vous ne présentez aucun symptôme ni effet indésirable et si vous vous sentez bien, vous pourrez ensuite rentrer chez vous.

Si votre immunothérapie est injectée sous la peau, l'injection ne dure que quelques minutes. Vous devrez néanmoins prévoir un peu de temps pour la préparation et le suivi.

Il est également possible que vous receviez l'immunothérapie en association avec d'autres médicaments. Cela prolonge la durée de votre séance de traitement.

Si vous le souhaitez, regardez la vidéo «Que se passe-t-il le jour de ma perfusion?»

Pour vous préparer à votre rendez-vous de traitement, il est important de savoir quel traitement vous recevrez, où et comment il vous sera administré, la durée approximative de son administration et ce que vous devrez faire pour vous y préparer. Vous devrez donc préalablement parler à votre équipe soignante et vous assurer de recevoir toutes les informations nécessaires.

La liste de contrôle suivante peut vous aider:

Durée
Demandez combien de temps vous devez prévoir pour la séance de traitement.

Documents
Demandez quels documents et informations emporter lors du rendez-vous.

Médicaments
Il est possible que vous deviez prendre des médicaments avant votre rendez-vous. Respectez les instructions de votre équipe soignante.

Alimentation
Prenez des forces avant le rendez-vous et veillez à boire suffisamment. 

Vêtements confortables
Portez des vêtements amples et confortables, qui vous offrent une liberté de mouvement et permettent à l'équipe soignante d'effectuer des examens et d'administrer l'immunothérapie.

Accompagnateur/trice
Pensez à informer votre accompagnateur/trice. Donnez-lui votre date de rendez-vous et dites-lui approximativement combien de temps il va durer.

Distraction et occupation
Demandez combien de temps dure approximativement votre séance de traitement. Prenez un moyen de vous distraire, p. ex. un livre, de la musique ou un jeu sur tablette ou smartphone. N'oubliez pas d'emporter des écouteurs.

Notes
Prenez quelque chose pour écrire. Vous devrez peut-être prendre des notes que vous souhaiterez consulter à nouveau plus tard.

Détente et calme
Essayez de rester au calme et de vous détendre avant et après le rendez-vous. 

Vous pouvez vous faire accompagner à tout moment, si vous le souhaitez. Cela dépend de la façon dont vous vous sentez et de ce dont vous avez besoin. Il est important de vous sentir bien et en sécurité pendant le traitement.

Lors de votre rendez-vous de traitement, vous recevrez un ou plusieurs médicaments anticancéreux selon votre plan de traitement spécifique. L'état du patient après le traitement peut varier d'une personne à l'autre et dépend de différents facteurs, notamment du médicament spécifique, de l'état de santé général et de la réaction individuelle au traitement.

Il est possible que vous présentiez des réactions et des effets indésirables, notamment fatigue, faiblesse et malaise général. Il est toutefois également possible que le traitement ne vous occasionne aucun désagrément.

Vous ne devez conduire que si vous êtes certain(e) de vous sentir bien. De la fatigue ou une sensation de faiblesse sont des effets indésirables très fréquents des immunothérapies. Si vous vous sentez mal ou fatigué(e), vous ne devez en aucun cas prendre la voiture pour rentrer chez vous.

La réussite ou l'échec de l'immunothérapie dépend directement des objectifs thérapeutiques définis et des progrès effectués pour les atteindre. 

Les objectifs thérapeutiques peuvent être divers et viser la guérison, l'absence de progression de la maladie ou l'amélioration/le maintien de la qualité de vie.

Les critères de réussite thérapeutique peuvent être les suivants:

Réaction tumorale
Régression, ralentissement de la progression ou diminution de l'activité de la tumeur. 

Amélioration des symptômes 
Les symptômes, tels que la douleur, diminuent et vous ressentez une amélioration de votre état physique.

Stabilisation à long terme
Votre état de santé reste stable à plus long terme.

Sachez qu'il peut s'écouler un certain temps avant que l'immunothérapie soit pleinement efficace. 

Votre équipe soignante vous indiquera le délai estimé pour constater les modifications possibles.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles une immunothérapie peut devoir être interrompue. Il peut s'agir notamment de votre état de santé général, de votre type de cancer et de votre réaction au traitement.

Intolérance ou effets indésirables
Si les effets indésirables de l'immunothérapie sont graves et que le rapport bénéfices/risques n'est plus acceptable, votre équipe soignante envisagera d'interrompre ou d'adapter votre traitement.

Efficacité insuffisante
Si l'immunothérapie n'obtient pas les résultats escomptés, si la tumeur ne répond pas au traitement et si la maladie progresse malgré le traitement, une interruption ou une modification du traitement pourrait être envisagée.

Satisfaction des objectifs thérapeutiques
Si les objectifs thérapeutiques ont été atteints, il est possible d'arrêter l'immunothérapie.

Circonstances imprévues
Il est possible que des circonstances médicales ou personnelles imprévues empêchent la poursuite de l'immunothérapie.

La décision d'interrompre ou de poursuivre un traitement est complexe et nécessite d'évaluer attentivement tous les facteurs. Votre équipe soignante collaborera étroitement avec vous pour prendre la meilleure décision pour votre situation individuelle.

Comme tous les médicaments, l'immunothérapie peut entraîner des effets indésirables. Ils peuvent parfois être graves et survenir à tout moment du traitement, voire après sa fin. 

Ce que vous devez savoir:

• L'immunothérapie se distingue d'autres traitements médicamenteux du cancer, tels que la chimiothérapie, car elle peut amener le système immunitaire à attaquer des cellules saines. Cela peut entraîner des «effets indésirables à médiation immunitaire», qui peuvent apparaître à tout moment du traitement, voire après, et peuvent parfois être graves.
• Il existe différents types d'immunothérapies, qui peuvent provoquer divers effets indésirables. 

Il est très important de prêter attention aux signes et symptômes possibles et de les signaler immédiatement à votre équipe soignante.

Si des symptômes ou effets indésirables apparaissent à la maison, vous devez savoir quoi faire et qui consulter.

Prenez note des symptômes
Indiquez précisément quels signes ou symptômes vous remarquez et quand ils surviennent. Cela aidera votre équipe soignante à comprendre comment vous réagissez au traitement et s'il est nécessaire d'adapter votre plan de traitement.

Contactez votre équipe soignante
Il est important d'identifier rapidement et de signaler immédiatement à votre équipe soignante tout symptôme ou toute modification de votre état de santé. Il est souvent plus facile de traiter les effets indésirables quand ils sont encore légers. 

Suivez les instructions de l'équipe soignante et ne faites pas d'automédication. L'équipe soignante vous dira quoi faire. Il est possible que vous deviez prendre un médicament et/ou passer immédiatement des analyses de laboratoire et un examen physique.

Informez vos proches/personnes de contact
N'hésitez pas à demander et à accepter un soutien et une aide en cas de besoin.

Prenez note de l'évolution
Prenez note dans un journal ou un carnet de l'évolution de vos symptômes. Cela peut aider votre équipe soignante à mieux comprendre comment vous réagissez au traitement.

Pour soulager la fatigue, l'insomnie ou la douleur, vous avez en principe différentes possibilités:

Changement d'activité et repos 
Maintenez une activité cérébrale, qu'il s'agisse de puzzles, de lecture, de résolution d'énigmes, d'une activité artistique, de chant, de musique, d'échange de souvenirs, etc. Accordez-vous de courtes pauses, en particulier après le repas de midi. Installez-vous confortablement et surélevez les jambes au besoin. Idéalement, ces pauses ne devraient pas durer plus d'une demi-heure pour éviter de tomber dans un sommeil profond et de perturber le sommeil nocturne. 

Adaptez vos activités lors des périodes moins énergiques, en particulier l'après-midi ou le soir. Pendant ces périodes, évitez de consommer des médias tels que la télévision ou les réseaux sociaux, qui mobilisent généralement beaucoup d'énergie.
Des études montrent qu'il est utile de maintenir un rythme au quotidien. Structurez donc votre journée et veillez à y intégrer certains rituels, par exemple des heures de repas fixes. Donnez à votre corps et à votre esprit de l'énergie et contribuez ainsi à votre bien-être. Vous pouvez profiter d'un bon massage, d'un bain relaxant ou écouter de la musique. Prévoyez du temps pour vous adonner à ces activités.

Exercice physique régulier
Le corps et l'esprit ont besoin d'exercice régulier, de préférence dans la nature, pour un véritable bien-être. Vous pouvez opter pour la promenade, la musculation, la marche, la gymnastique, le vélo, la natation ou la dance. 

Trouvez un équilibre entre activité et repos, car la sédentarité et l'excès d'inactivité peuvent exacerber la fatigue. En effet, de simples mouvements au lit ou des contractions musculaires peuvent vous aider. 

Demandez à votre équipe soignante de vous donner des programmes sportifs et d'exercice spécifiques pour le cancer, sous la supervision de spécialistes de physiothérapie, d'ergothérapie, de kinésithérapie et de médecine sportive.

Sommeil et hygiène du sommeil

Atmosphère intérieure agréable
Pour créer une atmosphère agréable dans la chambre, vous devez l'aménager de manière à inviter à la détente et au sommeil. Veillez à assurer des conditions de température et d'éclairage adaptées. Retirez les objets qui pourraient rappeler des tâches inachevées afin d'apaiser l'esprit. Évitez d'utiliser des appareils électroniques dans la chambre.

Atmosphère de sommeil agréable
Créez une atmosphère de sommeil relaxante. Évitez les écrans avant le coucher et allez dormir à heures régulières.

Détente
Évitez d'avoir faim avant d'aller vous coucher. Si vous avez pris votre dernier repas plusieurs heures auparavant, vous pouvez avoir envie de prendre un en-cas léger avant le coucher. 

Une petite promenade et un bain relaxant peuvent également préparer au sommeil. Réfléchissez à la journée et laissez-vous envahir par les pensées négatives comme par les sentiments positifs. Essayez de mettre les pensées négatives de côté avant d'aller vous coucher. Au lit, écouter de la musique douce et effectuer des exercices respiratoires de relaxation peuvent faciliter l'endormissement. 

Libérez-vous de la conviction que vous devez absolument dormir sept à huit heures. Le besoin de sommeil est variable d'une personne à l'autre et la pression à s'endormir peut encore aggraver les troubles du sommeil. 

Si vous n'arrivez pas à dormir, relevez-vous et occupez-vous jusqu'à ce que vous ressentiez de la fatigue.

Consommation modérée de caféine et d'alcool, en particulier le soir
Il est préférable pour la santé de consommer un minimum d'alcool, voire pas du tout.
Les boissons alcoolisées et à base de caféine, ainsi que la nicotine, nuisent fortement au sommeil et réduisent sa qualité.  

Troubles du sommeil
Des remèdes de grand-mère éprouvés à base de plantes peuvent parfois aider à s'endormir et à moins se réveiller la nuit. Ils englobent les thés, tisanes ou préparations à usage externe tels que bains de pieds à la lavande. Vous devez toutefois absolument discuter avec votre équipe soignante des préparations ou applications qui vous conviennent. Les somnifères ne doivent être pris que pendant une période limitée et uniquement lorsque les autres solutions se sont avérées inutiles.

Prise en charge de la douleur

Analgésiques
Parlez à votre équipe soignante des analgésiques recommandés dans votre situation et respectez leurs instructions.

Applications de chaleur/froid, massages et exercices de relaxation
Il est possible que des applications de chaleur/froid, des massages ou certaines techniques de relaxation contribuent à réduire les tensions musculaires et à soulager les douleurs. 

Important: chaque personne est différente et toutes les mesures proposées ne sont pas aussi efficaces chez tout le monde. Demandez des recommandations personnalisées à votre équipe soignante. Vous pouvez également faire appel à d'autres prestations spécialisées telles que la physiothérapie ou la médecine alternative.

Les effets indésirables à médiation immunitaire d'un traitement par inhibiteurs de points de contrôle peuvent toucher différents organes et tissus, en particulier la peau, l'intestin, les poumons, le foie et les organes endocriniens tels que l'hypophyse ou la thyroïde. 

Les effets indésirables médicamenteux à médiation immunitaire surviennent généralement dans les semaines ou les mois suivant le début du traitement, mais ils peuvent apparaître à tout moment du traitement, même peu après la première perfusion ou jusqu'à un an après la fin du traitement.

La plupart des effets indésirables sont généralement légers à modérés et peuvent être réversibles s'ils sont détectés rapidement et traités de manière appropriée. Il est donc essentiel de signaler tout nouveau symptôme ou toute aggravation à votre équipe soignante. Certains effets indésirables devront toutefois recevoir un traitement à vie, par exemple dans le cas d'une hypothyroïdie à médiation immunitaire.

Il n'existe pas de recommandations alimentaires spécifiques pour les personnes atteintes de cancer. En effet, vos besoins sont aussi divers que les types de cancer existants. Il est possible que votre goût et votre appétit changent pendant le traitement ou que vous ne supportiez plus certains aliments. 

Il est surtout important que votre corps reçoive suffisamment d'énergie pendant le traitement. Idéalement, vous recevrez une alimentation équilibrée et spécialement adaptée à vos besoins, visant à fournir à votre organisme tous les nutriments, vitamines et minéraux dont il a besoin. 

Elle comporte généralement un vaste choix d'aliments tels que légumes, fruits, céréales, légumes secs et féculents. Les protéines et/ou aliments riches en graisses tels que huile d'olive, lentilles, noix, seitan, tofu ou autres protéines et sources de graisses végétales, lait et produits laitiers, viande, poisson ou œufs doivent être consommés avec modération. 

Une alimentation équilibrée doit être non seulement saine, mais aussi savoureuse et suivie à long terme.

Avoir souffert d'un cancer ne signifie pas automatiquement que l'on doive renoncer à avoir un enfant. Toutefois, certains cancers et traitements anticancéreux peuvent avoir une influence sur la fertilité et la capacité à procréer. 

Tenez compte des remarques suivantes:

Informez votre équipe soignante
Avant le début de l'immunothérapie, parlez à votre équipe soignante de votre planification familiale afin qu'elle vous explique les risques et effets indésirables possibles de votre traitement en rapport avec une grossesse ultérieure. 

Maintien de la fertilité (mesures de préservation de la fertilité)
Il existe des mesures de préservation de la fertilité, par exemple la congélation des ovocytes ou des spermatozoïdes. Discutez de ces possibilités avec votre équipe soignante avant le début de votre traitement anticancéreux.

Période d'attente après le traitement
Pendant un traitement anticancéreux actif, il est toujours recommandé aux femmes et aux hommes d'utiliser une méthode de contraception efficace. Ensuite, un désir d'enfant éventuel doit être attentivement évalué avec l'équipe soignante compte tenu du pronostic et du risque de récidive. 

Centre de fertilité
Avez-vous déjà entendu parler d'un centre de fertilité? Les spécialistes de ces centres vous offrent une aide médicale et un soutien dans la réalisation de votre désir d'enfant. Demandez à votre équipe soignante de vous donner des informations à leur sujet ou de vous orienter.

Vous trouverez plus d'informations et des liens concernant ces centres sur le site Web de la Société suisse de médecine de la reproduction (SSMR).